SPORT CAI - 31 mai 2023
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INTERVIEW DE PASCALE CASANOVA
Concernant votre activité (ski descente) : Comment avez-vous découvert cette discipline ? A quel âge ? Et quelles ont été les personnes "ressources ?"
J’ai découvert le ski alpin à l’âge de 4 ans, avec mes parents.
Quel est un de vos meilleurs souvenirs parmi toutes les médailles ? La meilleure Paralympiade selon vous ?
La première médaille d’or aux jeux paralympiques est toujours un moment particulier, même si d’autres par la suite ont été de très bon souvenirs.
Quelle a été votre formation en parallèle de votre parcours d'athlète de Haut Niveau ?
Racontez-nous votre parcours au niveau des études ? Quels ont été les principaux freins dans votre parcours ?
J’ai toujours été en intégration, c’est-à-dire dans un établissement scolaire ordinaire, de ma 1ère année de maternelle jusqu’à la fin de mon cursus universitaire.
Une fois mon Bac obtenu, j’ai intégré une prépa lettres (Hypokhägne, l’équivalent de maths sup, mais pour les lettres) puis j’ai fait la 2nde année, puis j’ai passé le concours de sciences po pour entrer directement en seconde année (c’était un concours spécial pour les élèves venant de prépa). Après mes années de sciences po j’ai continué en licence puis master en fac de droit avant de finir par un master 2 (DESS à l’époque) en gestion des établissements sanitaires et sociaux.
A l’époque l’intégration n’était pas connue, il y avait très peu d’élèves handicapés dans les classes valides, les AESH n’existaient pas, il fallait se débrouiller seul… pas simple.
Au sujet de votre reconversion, pouvez-vous nous indiquer votre métier actuel ? Qu’est-ce qui vous plaît dedans ?
On ne peut pas parler de reconversion car j’ai toujours mené en parallèle ma vie professionnelle (étudiante d’abord puis professionnelle) en parallèle avec le ski de haut niveau.
Je suis cadre à EDF et après avoir été juriste, puis travaillé dans les RH puis la communication, je suis aujourd’hui responsable de l’offre de service informatique et télécom pour les salariés d’EDF en situation de handicap. Je pilote cette offre sur l’ensemble de la France, DOM TOM inclus. C’est un travail dans lequel mon handicap me donne une légitimité et une plus-value.
Ce que j’aime dans ce métier c’est qu’il y a à la fois du pilotage stratégique, de la gestion de processus, mais aussi beaucoup d’opérationnel, en lien direct avec les salariés.
Quel regard portez-vous sur l’ASEI? Parlez-nous de votre parcours en intégration et de ce que vous y avez appris.
L’équipe de l’ASEI qui s’occupait alors des intégrations a permis ce parcours et a aidé à convaincre les enseignants réticents, ils ont toujours répondu présent lors des moments difficiles.
J’ai appris le Braille, la dactylo, ce que je n’aurais jamais pu faire dans un circuit « classique » sans cet accompagnement.
Quel regard portez-vous sur la fédération française Handisport ? Les points, selon vous, à changer et ceux à améliorer?
Etes- vous toujours impliquée dans le mouvement Handisport?
Je pense que l’on gagnerait à mettre l’accent sur la détection précoce des jeunes sportifs, même si je sais qu’ils essayent, ils ont un gros retard par rapport à d’autres pays comme l’Espagne par exemple, l’Angleterre etc…
J’ai été un temps membre du comité directeur du comité départemental handisport Haute-Garonne, mais ce n’est plus le cas.
APRES-MIDI du 31/05/2023
Dans la continuité des échanges de la matinée, nous invitons tous les jeunes à venir participer au premier FORUM des associations sportives "RACONTE MOI TON CLUB".
Une quinzaine de stands animés par des représentants des associations dans le but de présenter leurs actions et leurs disciplines.
Une étape incontournable de cette journée Sport à la CAI.